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LA PECHE AU COUP

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17 janvier 2009

CANNE EMBOITEMENT ET TELESCOPIQUE

Les cannes télescopiques:

Ces cannes sont généralement utilisées pour les pêches de petites distances (3 à 6 mètres). Elle sont adaptées pour la pêche de petits poissons en bordure ou pour les pêches d'ablettes (pêche de rapidité). Les grandes cannes télescopiques (+ 6 mètres) sont souvent utilisées pour la technique de la pêche à la Franglaise, elle permet d'aller chercher le poisson plus loin. Mais  elles sont déconseillées pour des pêches de précision car trop de bannière surtout quand il y a beaucoup de vent.

Les cannes à emmenchements:

Ces cannes sont adaptées pour pêcher à toutes les distances (de 3 à 13,5 mètres voir plus). Elles permettent de pêcher  à 3 comme à 13,50 mètres avec la même longueur de ligne. Ces cannes sont utilisées pour des pêches plus prècises sur le coup d'amorce, celà permet aussi de pêcher avec des lignes avec peu de bannière (ferrage du poisson plus rapide et plus précis). Ces cannes sont généralement livrées avec des kits (les 5 ou premiers élèments de la canne, leurs longueurs varient de 5,00 mètres à 7,00 mètres).
Ces kits servent à monter plusieurs lignes (une lourde, une lègère, une pour pêcher en traînant, une pour pêcher entre deux eaux etc...). Il est généralement conseillé de monter des élastiques intérieurs sur le scion et le porte scion de la canne et des kits.

Les matériaux utilisés pour la fabrication de ces cannes :

Généralement en fibre de verre pour les cannes télescopiques à petits prix, ou en fibre de carbone pour les plus onéreuses.
Pour les cannes à emmenchement, elles sont généralement fabriquées en fibre de carbone.
Il existe plusieurs modules de  carbone, plus le module est élevé plus la canne est rigide et plus elle est onéreuse.

Les différents modules exprimès en GPa  ((Giga pascal) résistance de la traction / allongement) :

HR (Haute Resistance)  230 GPa.
MI (Module Intermédiaire) 300 à 350 GPa.
HM (Haut Module) 400 GPa.
HMS (Haut Module Supèrieur) 450 à 600 GPa.
THMS (Trés Haut Module Supèrieur) 650  GPa et plus.

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17 janvier 2009

FLOTTEUR TYPE

Comment choisir son flotteur ?

Etang Canal Rivière/fleuve Carpe
Forme Effillé ou goutte d'eau Bouteille ou goutte d'eau boule ou plat Goutte d'eau ou boule fil intérieur
Antenne Métal ou fibre fine si la pêche est difficile
plastique si poissons mordeurs
Plastique.
Métal si la pêche est difficile et bonne visibilté
Plastique
plein ou creux
Bambou ou plastique
très épais
quille Si peu d'eau quille courte, sinon quille longue
en métal ou carbone
Métal uniquement Métal fibre de verre ou
carbone

17 janvier 2009

CONNAITRE ET COMPRENDRE L'AMORCE

Connaitre et comprendre l'amorce

L'amorce est composé de plusieurs éléments (farine, chapelures, tourteaux....) qui sert à attirer le poisson en un lieu donné, afin de le pêcher et de le prendre sur ce lieu d'amorçage. Sachant à quel endroit va se trouver le poisson sur un fond invisible pour nous, on peut donc dire que l'amorce est un peu l'oeil de pêcheur.

En théorie, n'importe quelle amorce peut prendre n'importe quel poisson. Pourtant, la diversité naturelle de la gent aquatique est telle que certaines règles doivent être observées.

Ainsi, si beaucoup de poissons blancs sont apparemment identiques, les uns ne vivent cependant pas comme les autres. L'ablette, par exemple, ne se nourrit pas de la même façon qu'une brème....leur bouche étant "construite" différemment. Ayant la bouche tournée vers le haut, l'ablette va plutôt naturellement chercher sa nourriture vers la surface alors qu'au contraire, la brème ayant la sienne orientée vers le bas, aura tendance à se nourrir sur le fond.

C'est pourquoi, sans pour autant employer des produits grandement différents -les deux poissons pouvant manger à peu près la même chose- la conception d'amorce doit toujours varier suivant qu'on s'adresse à l'ablette ou à la brème, et plus généralement suivant qu'on s'adresse à un poisson évoluant de par la nature des choses dans la couche supérieure de l'eau ou à un autre vivant principalement sur le fond.

LA granulométrie

En règle générale, on utilise une amorce à grosse particules pour le fond et une amorce à plus petite granulométrie pour la surface. Si on peut, à la limite, utiliser une "grosse" amorce en surface et une amorce à fines particules à fond, il devient par contre très difficile, voire impossible, de pêcher en surface avec une préparation très collante et lourde. C'est avant tout un problème de poids.

L'amorce de surface, pour bien travailler à cet étage supérieur de l'eau, ne doit jamais ni trop coller de façon à éclater en surface et y rester, ni être trop lourde pour ne pas descendre rapidement.

Bien au contraire, l'amorce de fond demande un minimum de collant et de lourdeur pour, à la fois, descendre rapidement et bien tenir, tout en travaillant le plus longtemps possible.

Collant
L'amorce doit d'autant plus collante que la profondeur de pêche est importante et/ou le courant plus ou moins soutenu.

Tout simplement, et c'est normal, afin que les boules d'amorce se délient dans le temps au lieu de s'ouvrir instantanément, lâchant toutes les particules en quelques secondes au gré du courant.

Mais attention, collant ne veut pas dire boules indestructibles au fond de l'eau. Le rôle premier de l'amorce est de travailler afin d'attirer le poisson sur le coup de pêche. Il faut donc, en général, avoir une amorce qui travaille en plusieurs temps. C'est ici qu'intervient, outre les produits collants constituant la préparation, le serrage des boules.

Prenons l'exemple de 10 boules d'amorce à jeter : 4 seront très fortement serrées, 4 autres le seront moyennement et les 2 dernières presque pas ; ainsi, les 4 premières tiennent bien le fond, se délient et libèrent les esches au bout d'une demi-heure, les 4 suivantes le font au bout d'un quart d'heure et les 2 dernières éclatent rapidement.

Couleurs
Amorces sombres ou claires ? En général, une amorce de couleur sombre attire davantage les poissons de petite et moyenne tailles et semble avoir moins d'attrait sur les gros sujets. En pêche difficile, néanmoins, elle permet de maintenir plus longuement le poisson sur la zone de pêche. Au contraire, une amorce de couleur claire tente surtout les beaux poissons, genre grosses brèmes, mais ne maintient que très modestement dans le temps les sujets de taille inférieure.

Effet du hasard, produits miracles ? Ni l'un, ni l'autre. Prenez par exemple un gardon dans une rivière où le fond est brun-noir : il a le dos noir. Placez-le dans un bassin où l'eau est verte : deux heures plus tard, il a le dos vert. Pourquoi ?

Tout simplement par phénomène de mimétisme avec son nouvel environnement et le nouveau fond. Ne faisant plus "tache", il ne devient ainsi plus une proie facilement repérable par les carnassiers.

Le simple fait, donc, d'être en désaccord avec le milieu (en l'occurrence, tache noire sur fond clair d'amorce) rend le poisson peureux et peu enclin à rester tranquillement sur la zone d'amorçage...sauf si... ce poisson a une taille assez respectable pour ne pas (trop) risquer l'attaque d'un brochet ou d'un sandre.

En partant de cette constatation, on comprend aisément qu'une amorce de couleur claire sélectionne avant tout, plus le beau poisson par la crainte des plus petits, que pour toute autre raison, et, qu'en conséquence, il y ait plus de chances de toucher un pourcentage élevé de gros poissons sur une amorce claire et du tout-venant sur une amorce foncée.

Senteur
Prétendre que l'on comprend et que l'on sache réellement pourquoi telle ou telle odeur, ou arôme, plaît davantage à tel ou tel poisson ne serait pas sérieux. Dans ce domaine, on ne peut que faire des constatations servant de base de référence.

Ainsi, un produit riche en vanille donne d'excellents résultats avec le gardon.

La cannelle et ses dérivés sont plus efficaces que tous les autres produits pour la brème.

De même, la "fraise" supplante actuellement le plus souvent n'importe quel autre parfum pour attirer la carpe.

En tout état de cause, bien que l'on puisse allécher du poisson avec une amorce sans parfum, il est indéniable que l'ajout d'un arôme permet, en bien des cas, d'attirer et de retenir plus durablement le poisson sur la zone de pêche.

Effets nutritifs
Une fois le poisson sur le coup, il faut le garder. En présence de poissons qui ne s'alimentent pas, ou peu, l'amorce doit être relativement pauvre. Composée de produits peu nourrissants (coprah, palmiste, attractor...), elle doit cependant travailler constamment, afin de fixer l'attention du poisson pour qu'il reste dans la zone de pêche.

En revanche, lorsque les poissons s'alimentent normalement, notamment aux beaux jours, l'amorce doit être composée en grande partie de produits nourrissants et riches comme le tourteau de maïs, le P.V.1, le coprah mélassé, de chapelure de pain. Soigneusement dosés en fonction de la population piscicole se trouvant sur le parcours de pêche, ces produits permettent à coup sûr de maintenir l'ensemble des poissons sur le coup.

L'amorce en fonction de l'eau
En eaux calmes, sauf cas exceptionnels, l'amorce doit être non collante et en fines particules à la surface, peu collante et de granulométrie fine ou moyenne entre deux eaux et à fond.

En eaux à courant lent ou moyen, l'amorce de base doit être un peu plus collante et de texture plus grossière qu'en eaux calmes. Il est alors une règle à respecter avant tout, adapter l'amorce à la force du courant : moins il y a de courant, moins l'amorce doit être collante et fine doit être sa texture ; plus il y a de courant, plus l'amorce doit coller et souvent plus grosse doit être la granulométrie.

Illogique, direz-vous ? En théorie, oui ! Car il est évident qu'une farine ou de la chapelure fine collent davantage que ces mêmes produits plus grossièrement moulus. Mais ça l'est moins quand certains ingrédients entrant dans l'amorce sont changés en fonction des lieux de pêche.

Ainsi, par exemple, le pain d'épice ou le P.V.1 colleront plus alors que le coprah ou le palmiste seront ajoutés pour avoir un effet dispersant.

En eaux à courant soutenu : l'amorce doit à la fois être lourde, très collante... et bien travailler sur le fond. Si l'emploi d'argiles genre bentonite est une solution pour coller l'amorce, ce n'est cependant pas la meilleure... et de loin. Car il est toujours très difficile de savoir avec exactitude quand les boules d'amorce s'ouvrent majorité des cas remplacer ces produits par des dérivés sucrés -donc diluables dans l'eau - comme le pain d'épice, au fort pouvoir collant mais possédant l'extrême avantage de faire travailler l'amorce très rapidement.

L'amorce en fonction des poissons recherchés
L'amorce doit se faire non seulement par rapport à la profondeur de pêche, mais aussi en fonction des poissons que l'on recherche. Il serait, en effet, complètement absurde, en présence de gardons n'atteignant pas le poids de 15 g, d'envoyer des boules d'amorce aussi collantes que riches... même dans cinq mètres d'eau. A l'inverse, à quoi ressemblerait une amorce moyenne, ne collant que très légèrement, envoyée sur une colonie de barbeaux ou de brèmes d'1 kg et plus ?

Dans le choix de l'amorce comme dans l'action même d'amorcer, il faut donc prendre en considération les deux paramètres à la fois : profondeur de pêche et poissons recherchés.

Ainsi on peut dire, d'une façon générale, qu'en étang, plus le fond est important, plus l'amorce doit être collante, sans cependant dépasser un maximum correspondant au collant d'une amorce à rivière au courant moyen.

Parallèlement à cela, la richesse de l'amorce doit être proportionnelle à la densité ainsi qu'à la grosseur des poissons du lieu de pêche : par exemple, amorce complétée par des produits moyennement collants mais très riches style tourteau de maïs en présence de beaux poissons, ou amorce d'étang classique juste recollée avec du P.V.1 en cas de peuplement clairsemé. Suivant l'espèce, chaque poisson a ses habitudes alimentaires. Une amorce de base peut donc, en conséquence, sélectionner tel poisson plutôt que tel autre.

Pour le gardon, l'amorce type doit être sombre, plutôt salée en hiver et sucrée en été.

On utilise la préparation salée pendant toutes les périodes où le besoin en sel est ressenti par le poisson, en particulier l'hiver et à la sortie de la fraie. Elle trouve également son utilité lorsqu'en période très chaude les eaux sont pauvres en oxygène, sans courant, à la limite de préparation sucrée doit être préférée.

L'une comme l'autre peuvent être complétées par de la fiente de pigeon qui permet de maintenir le poisson sur le coup plus durablement.

Ceci étant d'autant plus important que les gardons n'apprécient que très modérément le rappel. La brème, contrairement au gardon, est un poisson qui répond formidablement au rappel...C'est même là tout le secret de sa pêche.

Le mouillage de l'amorce
Que ce soit de l'eau seule, froide, tiède ou chaude, ou bien de l'eau avec un additif, l'agent mouillant joue un grand rôle dans la confection de l'amorce.

On utilise tout d'abord de l'eau froide pour mouiller une amorce quand on veut que celle-ci travaille rapidement.

En effet, mouillée à l'eau froide, toutes les particules constituant l'amorce (farines, chapelures, etc.) ne s'imprègnent pas totalement à l'instant. Apparemment bien humectée, mais n'étant cependant pas "mouillée" au maximum de son pouvoir absorbant, l'amorce lancée sous forme de boules en zone d'amorçage travaille d'autant plus vite que chaque particule cherche rapidement le surplus d'eau qui lui manque.

Ce type d'amorce à action rapide doit être mouillée au dernier moment, soit une heure environ avant la partie de pêche. Pour effectuer cette opération, l'eau du lieu de pêche doit être préférée, chaque fois que cela est possible, à celle du robinet, toujours plus ou moins fortement chlorée.

Pour obtenir une amorce travaillant moins vite, qui puisse rester durablement sur le fond, la préparation peut soit être mouillée également à l'eau froide, mais longtemps à l'avance (4 à 5 heures avant la pêche), soit être humidifiée à l'eau tiède ou chaude.

Dans ce dernier cas, l'eau tiède ou mieux chaude permet à la fois de faire gonfler l'amorce très rapidement et d'en cuire les ingrédients.

Cette "cuisson" s'avére nécessaire notamment dans l'utilisation des tourteaux (maïs, arachide, citrouille et autres) afin de les rendre plus riches en protéines et ainsi plus facilement assimilables par le poisson.

Outre l'eau seule, qu'elle soit froide ou chaude, l'eau accompagnée d'un additif peut aussi être un bon agent mouillant pour confectionner une amorce. Ces petits "ajouts", mélangés à l'eau de mouillage, découlent souvent directement des produits nouveaux utilisés par les carpistes modernes.

Des additifs d'appel, comme les aromix spécial brèmes et gardons par exemple, permettent non seulement d'avoir une odeur attirante, mais apportent également à chaque particule de l'amorce la saveur et le goût. La façon d'opérer reste simple.

Pour atteindre un maximum d'efficacité, ces produits fortement sucrés à l'odeur prononcée de quelque peu visqueux doivent être préalablement dilués dans l'eau servant au mouillage. Ce n'est qu'ensuite, l'additif bien dissous dans l'eau, qu'intervient le mouillage de l'amorce proprement dit.

La mélasse est aussi un produit particulier servant d'additif à l'eau. Diluée simplement dans de l'eau tiède, ou fortement mélangée à raison de 3/4 de mélasse pour 1/4 d'eau, suivant qu'il y a plus ou moins de poissons sur le parcours de pêche, elle permet d'obtenir une amorce sombre tenant sur le fond d'une façon relativement compacte. Si ce m'lange d'eau mélassée à l'amorce ne s'avère pas partout payant, il peut être en revanche d'une grande utilité dans les canaux comme ceux du nord, où l'on compte beaucoup de passage de bateaux. La mélasse permet en effet, à la fois, de délier rapidement l'amorce tout en la gardant assez bloquée sur le fond pour résister, dans la zone d'amorçage, aux mouvements d'eau dûs aux éclusées.

Utilisable en été comme en hiver, elle a cependant l'inconvénient, étant un dérivé du sucre et par conséquent relativement riche, de vite gaver le poisson.

Si le "mouillant" est important, le moment du mouillage n'en est pas moins essentiel pour le travail de l'amorce. On l'a vu, mouillée à l'avance, l'amorce agit lentement ; mouillée tardivement, plus rapide est le travail.

Une bonne astuce consiste donc à mêler les deux actions, lente et rapide, afin d'attirer au plus vite les poissons dans un premier temps... et à les maintenir sur le coup par la suite. Un double mouillage de le même amorce est dans ce cas la solution à adopter.

Le premier se fait à la maison, 4 à 5 heures avant la partie de pêche, ou bien la veille au soir pour une pêche le matin.

Il permet d'obtenir une amorce très riche, ayant gonflé à son maximum et qui, par conséquent, travaille beaucoup moins mais plus durablement sur la zone d'amorçage. Elle sert en quelque sorte de "tapis" posé sur le fond pour le beau poisson.

Le second mouillage n'intervient, lui; que sur le lieu de pêche, soit une heure seulement avant de commencer, afin que cette deuxième partie de même amorce, convenablement humectée mais pas encore mouillée à coeur, travaille très rapidement dans l'eau en servant d'appelant.

Les plus de l'amorce
Entendez ici par "plus" de l'amorce les principaux ajouts qui n'en font pas proprement partie, mais qui la complètent avantageusement : asticots, fouillis de ver de vase, fiente de pigeon...

On incorpore principalement des asticots et plus particulièrement des pinkies dans l'amorce quand on trouve, sur le parcours de pêche, en rivière comme en étang, de beaux poissons ou du poisson susceptible de "manger" l'asticot.

Attention, cependant ! L'incorporation ne serait-ce que de quelques-unes de ces larves dans une boule d'amorce fragilise cell-ci et tend à la défaire prématurément. L'amorce doit donc toujours être préalablement plus collante qu'à la normale quand une adjonction d'asticots est prévue à l'amorçage.

Les asticots utilisés vivants doivent être dégraissés au maximum pour couler rapidement au lieu d'être emportés au fil du courant... déplaçant ainsi les poissons.

Pour ce faire, après les avoir tamisés pour ôter le sciure ou le son dans lesquels ils sont conservés, les placer dans un récipient assez large afin qu'ils ne s'échauffent pas et les saupoudrer soit de jaune de Hollande ou de farine de maïs. En moins de 6 heures le dégraissage est assuré. Ils peuvent alors soit être incorporé à l'amorce, soit être lancés directement, à l'aide d'une fronde, pour venir en complément de l'amorce de base.

A noter enfin que les asticots prenant l'odeur de l'amorce, il vaut toujours mieux escher l'hameçon avec une larve qui a été mélangée à l'amorce plutôt qu'avec un asticot n'ayant pas eu cet "honneur"

Ne bougeant pas et ne "cassant" pas les boules donc assurément plus maniable à l'amorçage, le caster (c'est-à-dire l'asticot sous forme de chrysalide) est peut-être encore plus efficace dans bien des situations, notamment quand il y a du courant. Pour être consommables par les poissons, les casters ne doivent pas être trop avancés (noir).

Les proportions moyennes à respecter sont, respectivement, pour 5 litres d'amorce : 1/4 à 1/2 litre d'asticots ou 1/2 à 1 litre de casters.



Le fouillis de vers de vase est certainement le meilleur élément moteur d'une amorce. A noter, cependant, que les gros vers de vase lui sont souvent supérieurs dans les pêches spécifiques, soit de grosses brémes, soit de carassins.

De grandes précautions doivent être prises dans son maniement afin de le conserver vivant.

Toute amorce étouffant rapidement le fouillis, il s'incorpore juste au moment de faire les boules, puis au fur et à mesure que le besoin s'en fait sentir..... et non pas 1/2 heure avant comme on peut le voir encore trop fréquemment. Ainsi, en pêche en rappel avec 1 litre de fouillis à sa disposition, la meilleure façon d'opérer est d'incorporer 1/4 de litre au départ, puis de rajouter un autre 1/4 de litre toutes les 15 ou 20 minutes.

La proportion moyenne étant d'1 litre de fouillis pour 7 à 8 litres d'amorce.

La fiente de pigeon est utilisable avec efficacité lorsque le parcours de pêche a une forte population de gardons. Cependant, et quoi qu'on en dise, les brémes n'y sont pas insensibles non plus. L'addition de fiente à l'amorce de base est en général bénéfique, son apport cuisant un peu en quelque sorte les particules comme si on les mouillait à l'eau chaude.

Riche en protéines assimilables par les poissons, c'est un ingrédient d'ajout de grande valeur... pourvu qu'il soit de qualité. En effet, mieux vaut toujours opter pour une fiente riche venant de pigeons se nourrissant de graines de chènevis, de maïs, de coriandre... déjà utilisées dans la pêche, que de fiente plus pauvre de pigeons sauvages ne mangeant souvent que des graines peu nutritives.

Deux grandes méthodes existent pour se servir efficacement de la fiente sèche :

Passer la fiente au tamis moyen, qu'elle soit sous forme grossière ou mieux moulue, afin d'éliminer toute trace de morceaux de plumes. Puis, la veille de la partie de pêche, la mouiller à l'eau froide exactement comme on le ferait avec une amorce. Le lendemain, rajouter le résultat ainsi obtenu à l'amorce de base, une heure environ avant de pêcher, en mélangeant bien l'ensemble.

Toujours la veille après tamisage, détremper la fiente à l'eau chaude à raison d'environ 3 litres d'eau par kg de fiente sèche. Laisser la préparation refroidir toute la nuit. Le lendemain, mouiller simplement l'amorce avec le mélange refroidi.

Les proportions peuvent aller de 10 à 40 % de l'amorce, suivant la quantité de poissons séjournant sur le lieu de pêche : 10 à 20 % en étang : fréquemment 30 % dans les canaux ; 30 à 40 % en rivière.

17 janvier 2009

LES FARINES

Tableau des farines

Bon nombre de farines entrant dans la composition de l'amorce se trouvent aisément dans le commerce. Pour les autres s'ils ne sont pas faciles à trouver dans le commerce, ils ne sont pas forcément indispensable pour réaliser de belles bourriches.

Pour rappel, la chapelure doit représenter environ 30 à 40 % de l'amorce.

Le pouvoir collant et nutritif est ici donné pour des farines crues. Il est conseillé de ne pas stocker les farines trop longtemps dans un local sec, frais et à l'abris de la lumière.

Les * vont de 1 à 5 ; une étoile étant dispersant ou d'une valeur nutritive quasi nulle et 5 représentant une farine très collante et/ou très nutritive.

Les poissons recherchés sont donnés à titre indicatif et n'exclus pas les autres.

Désignation

Couleur

Pouvoir Collant

Valeur nutritive

Proportions

Poissons

Brèmes

Carpes

Gardons

Autres

Ail

crème

**

*

5 %

***

**

**

Algues marines

Vert-rouge

***

**

5-20 %

**

***

*

Aloès

Brun

**

*

2 %

*

*

***

Tanches

Amanda

Blanc

***

****

5-10 %

*****

****

**

Arachide grillée

Brun

***

***

5-20 %

*

***

****

Ablettes

Argile humide (Terre de somme)

Brun

**

*

10-90 %

****

*

***

Baby corn

Jaune

*****

*****

10-50 %

*****

*****

****

Biscottes moulues

beige

****

***

10-30 %

****

***

***

Ablettes

Biscuit sucré

beige clair

****

****

10-40 %

****

****

****

Biscuit vanillé

jaune beige

***

****

5-20 %

***

***

*****

Arachide grasse

blanc

**

****

5-15 %

****

*****

*

Arachide grillé

brun

**

****

5-15 %

****

*****

**

Chapelure blonde

blanc brun

***

****

15-40 %

***

****

**

Barbeaux

Chapelure fluo (Jaune ou Rouge)

Jaune/Rouge

****

****

5-20 %

****

****

***

Chapelure Brune ou Rousse

Marron

***

***

15-50 %

***

***

*****

Chènevis moulu

Gris vert

**

****

5-15 %

****

*****

****

Chènevis moulu grillé

gris foncé

**

**

5-15 %

**

****

*****

Coco belge

Marron

*

**

10-20 %

***

*

*****

Coprah mélassé

Brun noir

****

****

10-20 %

****

***

*****

Coriandre moulu

Marron

*

*

5-15 %

***

*

*****

Epicéïne

Brun roux

***

*****

10-30 %

****

***

*****

Fiente de pigeon broyée

Gris

****

**

20-40 %

**

*

****

Flocons de pomme de terre

Blanc jaune

*****

*****

5-20 %

***

*****

*

Flocons de maïs

Jaune

****

****

5-30 %

****

*****

**

Galette

Beige, jaune

***

****

5-20 %

****

****

***

Gazelle grillée

Marron

*

*

10-40 %

*

*

*

Ablettes

Germes de blé

Beige

**

*****

5-10 %

***

****

*

Jaune de Hollande

Jaune

****

****

10-40 %

*****

***

***

Lin en grain moulu

Marron

**

****

5-15 %

***

****

***

Litou jaune

Jaune

***

*

5-10 %

***

**

*

Lupin fariné

Blanc

*****

*****

5-20 %

****

****

*

Barbeaux

Maîs (Farine)

Jaune

***

***

10-40 %

***

***

***

Tous Poissons

Maïs (Gaude)

Beige

***

****

10-20 %

****

***

****

Maïs (Gluten)

Jaune

***

*****

5-20 %

****

*****

***

Maïs (Tourteaux Fin)

Blanc jaune

****

****

10-30 %

*****

*****

***

Maïs (Ttx Gros)

Blanc jaune

****

****

10-30 %

*****

*****

***

Manioc blanc extra

Blanc

*

*

5-20 %

****

**

*

Ablettes

Pain d'épice

Brun roux

*****

*****

10-20 %

*****

*****

*****

Tanches

Poisson (farine)

Brun

***

*****

5-20 %

**

*****

*

PV1

Marron

*****

****

10-30 %

**

**

*

Cette liste n'est qu'un aperçu des farines que l'on peut utiliser pour la réalisation d'amorce.

16 janvier 2009

MONTAGE AU PLAT ET BOULE BREME

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16 janvier 2009

MONTAGE AU COUP

Flotteur
DIEGO
1g à 20g
ç Feeling Classic New Ø 12 à 18
ç Chevrotines en dégressif de tailles
30 cm
ç Plomb de touche n° 6 à 10
ç Feeling Palmer Ø 10.4 à 13.3
25 cm

ç Hameçon Feeling 3080 n° 16-18
ou 3430 n° 14-16

Flotteur
JEAN-DIDIER
0.20g à 2g
ç Feeling Compétition Ø 8 ou 10
ç n° 6 à 8
10 cm
ç n° 10 à 11
20 cm
ç n° 11 à 12
30 cm
ç n° 12 à 13
ç Feeling Palmer Ø 6.7 à 7.2
25 cm

ç Hameçon Feeling 3010 n° 20 à 24
ou 3411 n° 20 à 22

Flotteur
GIOVANNI
0.40g à 1.50g
ç Feeling Compétition Ø 10
ç Styl carrés d'équilibrage
ç Plombée groupée n° 6 à 10
20 cm
ç n° 10 à 12
30 cm
ç Plomb de touche n° 11 à 13
ç Feeling Palmer Ø 7.2 à 8.2
20 cm

ç Hameçon Feeling 3260 n° 18 à 22
ou 3405 n° 18 à 20

Flotteur
CAMILLE
0.20g à 1.50g
ç Feeling Compétition Ø 10.4
Plombée étalée souple
ç n° 4 à 6
10 cm
ç n° 6 à 8
20 cm
ç n° 8 à 10
30 cm
ç n° 10 à 12
25 cm
ç Feeling Palmer Ø 8.2
ç Hameçon Feeling 3411 n° 18 à 22
ou 3260 n° 19 à 21

16 janvier 2009

MONTAGE AU COUP

16 janvier 2009

MONTAGE ELASTIQUES

Montage d'un élastique intérieur

L' élastique ( H ) est attaché au fixe-ligne ( A ), puis passé dans une tulipe en métal ou en téflon.
On l'introduit à l'intérieur du scion ( B ) à l'aide d'une aiguille puis on le relie à une échelle roubaisienne ( C ) ou à une base à crochet ( D ), ou à une base réglable ( E ) ou encore à un cône ( F ).


Au
bout du scion creux, on fixe un embout appelé tulipe. Un fixe-ligne est
placé au bout de l'élastique. Cette accessoire permet de changer de
ligne très facilement, il suffit de dégager la boucle du corps de
ligne.

L'élastique
est enroulé sur une échelle roubaisienne (à droite). Un cône est
intercalé il sert à maintenir l'échelle roubaisienne dans letalon du
scion.
Une fois la tension de l'élastique réglée par enroulement de l'élastique sur l'échelle, on glisse l'échelle dans le cône.
Le cône est ensuite introduit dans le talon du scion.

Sur le détail ( G) , le corps de ligne est introduit dans l'encoche, puis la bague du fixe-ligne est déplacée vers la ligne pour la coincer. L'élastique
est maintenant vendu prétraité au silicone pour assurer une meilleur
glisse . Toutefois vérifier régulièrement le bon fonctionnement de
votre élastique, et pulvériser un peu de silicone à l'aide d'un spray
si besoin. Les élastiques sont vendus en différentes résistances et
coefficients d'élasticité. Voici à titre d'exemple ceux des ZIM FLUO :

Couleur Diamètre en millimètres Résistance en kg Extension
Violet 0,60 0,8 6,4
Rose 0,80 1,4 6,7
Mandarine 1,00 1,8 6,4
Citron 1,20 2,2 6,7
Vert 1,40 2,5 6,6
Orange 1,60 3,4 6,8
Rouge 1,80 5,3 7,8


16 janvier 2009

LES ELASTIQUES

Elastiques intérieurs pour cannes à emmanchements



Caractéristiques des élastiques :

Les élastiques sont généralement présentés à l'aide d'un code de couleur.
Ce code de couleur et leurs caractéristiques diffèrent selon le fabricant.

· Le diamètre : Plus le diamètre de l’élastique est gros
plus le diamètre de la ligne sera élevé.

· Leurs tailles varient de 0.6 mm à 2.10 (voir plus).

· Il est conseillé de lubrifier régulièrement vos élastiques pour une meilleure
glisse dans le scion et pour éviter l’usure prématurée de celui-ci.





Tableau tailles des élastiques et diamètres des lignes :


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LA PECHE AU COUP
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